François Pont, le finissage

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Dernier jour de la saison artistique 2015 et ultimes visites à l’exposition des gravures de François Pont.

Christophe Fellay et Notes Inégales

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Photo: Robert Hofer
Le musicien suisse Christophe Fellay invite l’extraordinaire ensemble londonien Notes Inégales de Peter Wiegold à interpréter ses compositions et à intervenir sur ses textures sonores pour un nouveau projet : IN PETTO. Une série de nouvelles pièces où se côtoient différents courants qui ont traversé le 20ème siècle, des intuitions bruitistes à l’improvisation, de la musique contemporaine à l’art sonore, en co-production avec le London Jazz Festival.

Marinka Limat marche pour l’art

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Une visite inoubliable, celle de Marinka Limat,  artiste plasticienne en route pour un long voyage à pied qui relie Morat-Venise (!) Durant cette randonnée initiatique d’environ 7 semaines de marche, elle accumule les échanges avec les responsables d’institution liées à l’art qu’elle contacte et à qui elle pose la question « Quel est le capital de l’art? » S’ensuit une belle discussion que la générosité et l’engagement de cette jeune femme rend simple et authentique. En échange elle demande une « bénédiction au nom de l’art » et une signature dans son carnet d’étapes. Elle repart à pied avec de quoi nourrir ses réflexions jusqu’à la prochaine rencontre. Arrivée prévue à Venise vers le 10 novembre où elle fera une performance-lecture des réponses qu’elle a obtenues à sa question, dans le cadre de la Biennale d’art contemporain.

Kader Attia au Centquatre-Paris

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Pour donner suite à l’intérêt qu’a suscité l’exposition de Kader Attia au Musée de beaux-arts à Lausanne cet été, on peut voir cette pièce grandiose dans le cadre de la présentation des 25 ans de Galleria Continua au Centquatre, en compagnie de nombreux autres artistes (Anish Kapoor, Mona Hatoum, Pascale Marthine Tayou etc…)
Des pièces de miroirs brisés, grossièrement assemblées côté verso, enfermant lumière, image, reflet à l’intérieur de cet anneau clos sur lui-même.. Très fort!
Jusqu’au 22 novembre.

Peter Stein n’est plus..

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« Eine Linie kann sein:
eine Trennung,
eine Verbindung,
eine Zusammenhalt.

Peter Stein (1922-2015)

Arles 2015, les Rencontres de la photographie

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C’est la première édition de Sam Stourdzé à la tête des Rencontres et c’est réussi! Une pléthore d’expositions de grande qualité, à l’image de Total Records, la grande aventure des pochettes de disques photographiques, une passionnante rétrospective du rapport très riche qu’a entretenu l’industrie du disque avec les plus grands photographes du siècle. Et l’occasion de redécouvrir des images cultes enfouies dans nos mémoires collectives.
Ici, un clin d’œil à la créativité du public: le sleeveface  » qui consiste pour une ou plusieurs personnes à être pris en photographie en posant avec une pochette de disque vinyle représentant des parties du corps (typiquement, un visage), de façon à prolonger l’image de la pochette et ainsi créer une illusion. »

Véra Molnar, l’accrochage

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L’accrochage, ici une sérigraphie de Véra Molnar, est le moment indispensable à la compréhension profonde des ressorts d’une œuvre. Sans cette épreuve de l’espace, on ne sait pas jusqu’où vont réellement ses qualités de présence et de transformation.

Martin Becka à Vevey

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Les photographies de Martin Becka sont-elles rétro-futuristes? Cette troublante sensation de désuétude du traitement des images confrontées à des vues de villes aux architectures  verticales est le résultat de la réinterprétation d’un procédé du XIXè siècle par le photographe tchèque. Ce traitement ferait mine de nous transporter en 1860  au temps d’une représentation possible du futur, à moins qu’il ne nous projette dans un temps futur indéfini,  quand notre propre lecture du présent sera adouci par l’obsolescence de nos modes de représentations.. A voir toute cette année au Musée suisse de l’appareil photographique, jusqu’au 10 janvier 2016.

Omar Ba à la Ferme-Asile

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La curatrice Véronique Mauron présente la très belle exposition d’Omar Ba, une réalisation puissante à l’échelle de l’immense espace de la Ferme-Asile à Sion, où l’artiste a résidé trois mois pour travailler sur ce projet. Depuis son master à l’ECAV à Sierre en 2011, cet artiste sénégalais a acquis une envergure internationale et sa peinture engagée, profuse, à la fois sombre et chatoyante, se retrouve sur le devant de la scène contemporaine.

Emilienne Farny n’est plus là

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« Je n’explique pas le monde, je le peins avec sa folie, sa tendresse, son désarroi, et sa solitude surtout. Dans toute sa beauté aussi, celle qui niche partout pour qui sait la débusquer. Je n’ai aucun message à transmettre sinon un instant d’éternité volé au quotidien. »
Emilienne Farny

 

A l’atelier d’Alois Dubach

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Alois Dubach prépare quatre sculptures qui seront présentées cet automne à la FLM, en plus d’une série de magnifiques dessins au tire-ligne. En phase de réalisation et avant d’être peintes, ces pièces de tubulures d’acier expriment déjà les forces qui contraignent la géométrie à supporter les déformations.

Alexandra Roussopoulos, création in situ

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Dans l’angle des murs côté jardin, Alexandra réalise une peinture murale pour sa prochaine exposition, Le Dépays; vernissage le 18 avril en compagnie d’une partie des artistes amis avec lesquels elle a collaboré sur plusieurs œuvres à quatre mains.

Chez Véra Molnar

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Quelques heures à l’atelier de Véra Molnar à Paris pour préparer notre exposition d’été; un moment joyeux durant lequel cette grande artiste de l’art construit, pionnière de la programmation sur computer dans les années 60′, ouvre généreusement ses tiroirs, rie de ses anecdotes savoureuses, saute vivement par terre pour chercher ce qui se dérobe sous un meuble et brille de tous les feux de sa malicieuse intelligence!

Festival Visages à Martigny

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Dans le cadre de Visages, 7ème festival de films de Martigny qui implique les cinémas et de nombreux lieux dans la ville, la FLM a projeté le 9 mars A la rencontre de Vivian Maier, un documentaire- portrait de la photographe baby sitter redécouverte il y a peu de temps. Au Manoir de la Ville,  un beau programme de courts-métrages, documentaires et fictions, a permis de découvrir des films attachants présentés par les réalisateurs. Ici Christophe Giordani parle de son documentaire Les enfants du 7/4 en compagnie de Tristan Aymon du collectif Terrain Vague.